Lorsqu’elle a reçu une boite à couture en cadeau à 7 ans, Elsa a commencé avec la couture à la main en confectionnant des petits habits pour ses poupées. Elle a aussi découvert à cette époque la broderie sur canevas. « J’aimais déjà passer à la mercerie après l’école ! À l’adolescence, j’ai découvert la couture à la machine sur les patrons Burda avec ma mère qui a confectionné une grande partie de notre garde robe d’enfant. Je l’ai souvent vue coudre, c’était naturel pour moi de confectionner mes propres vêtements. D’ailleurs, ma grand-mère aussi cousait beaucoup et mon arrière grand-père était tailleur. »
« Les loisirs créatifs sont pour moi un univers féérique, créer est un besoin et une grande source de plaisir. »
Elsa, la touche-à-tout
À cette période, Elsa cousait aussi des peluches pour son petit frère, et des vêtements pour elle. « J’ai essayé le crochet avec des modèles de doudous, je brodais aussi, soit au point de croix soit en broderie libre. J’ai alterné des périodes où je ne cousais presque pas et les périodes d’activité plus intense. Mais même quand je ne cousais pas, je passais beaucoup de temps à réfléchir aux modèles que j’allais coudre en feuilletant ma collection de magazines. J’ai également fait beaucoup de dessin et peinture, je suis allée aux Beaux-Arts de ma ville pendant presque toute ma scolarité. »
Une pièce dédiée la couture
Chez elle, Elsa a la chance d’avoir une pièce entière dédiée à la couture ou aux autres loisirs créatifs. Elle a un bureau pour sa machine à coudre et sa surjeteuse, une table de découpe sous laquelle elle range ses tissus (« et j’en ai beaucoup !« ), une bibliothèque pour ses livres et ses magazines, des porte-fils et porte-cônes sur les murs. « J’ai également aménagé un petit coin pour ma fille de 2 ans qui peut jouer pendant que je couds. »
« En couture, j’aime les modèles féminins et confortables. »
Une nouvelle marque, Urban Fairy
Elsa a créé très récemment une marque de patrons, Urban Fairy. « J’ai des dizaines d’autres modèles en tête. Tous devront remplir ces deux exigences, car quand je dois choisir une tenue dans mon placard, je cherche toujours les pièces les plus confortables et déplore souvent leur manque de féminisme : je vais donc essayer d’allier les deux. »
Comme vous le verrez sur son blog, Elsa noue un amour inconditionnel pour le jersey. « C’est une matière intéressante si agréable à porter car il est parfois délicat à maitriser mais pardonne beaucoup en termes d’ajustements. Le coton est toujours un bonheur à coudre, la viscose donne de belles robes fluides, et la soie est l’étoffe ultime: la plus belle, la plus noble, difficile à coudre: un vêtement en soie se mérite ! »
« Parfois, j’imagine simplement un vêtement en pensant à la manière de le patronner, ou parce qu’il répond à un besoin.«
Une créatrice inspirée
Evidemment pour trouver l’inspiration, Elsa passe du temps sur Pinterest, elle aime aussi regarder les défilés de grands créateurs. « J’observe systématiquement les habits des personnes que je croise : je note dans des carnets les détails qui ont retenu mon attention. Et les rares fois où j’entre dans des boutique de vêtements, je pense plus à retenir des idées qu’à acheter une tenue ! Il n’est évidemment pas question de copier ce qui existe déjà, mais de mélanger des tas de détails de provenance différente pour créer un vêtement unique. »
Côté lecture, Elsa connait le livre « L’atelier couture de Blousette Rose » qu’elle a dans sa bibliothèque créative depuis un moment. « J’ai reçu à Noël Minus et Sacs et pochette à coudre. J’aime les belles photos et la mise en page claire et agréable qui donnent très envie d’ouvrir souvent ces livres et de s’y mettre pour réaliser les belles créations proposées ! »