La couture de Gnygnygny
Découvrez la couture spécifique de Sandrine!
7 février, 2019 par
La couture de Gnygnygny
Emmanuelle Prot


Comptable, Sandrine bientôt 40 ans, maman de 2 enfants (un garçon de 12 ans et une fille de 8 ans) a du mal à tenir en place ! Il faut constamment qu’elle s’occupe. « Si je m’arrête, c’est uniquement pour dormir ! » La couture, comme le sport, lui est donc devenue une seconde vie active.

Sa résolution 2019 ne pas racheter de tissus !

Pendant longtemps Sandrine a cru qu’elle n’était pas manuelle. En entrant dans l’association des parents d’élèves quand son fils était en maternel, elle a prévenu, elle voulait bien participer au marché de Noël pour faire des gâteaux, mais c’était tout : « Je n’étais pas faite pour créer. Et puis finalement l’idée à germer de faire des bijoux pour ce marché de Noël, des bijoux en cabochon et en origami. Ils ont plu et j’ai donc continuer, j’en ai fait plein. Finalement j’étais un peu manuelle quand même ! » La couture lui est venue après. « J’avais ça dans un coin de ma tête depuis un moment. J’adorais une marque de vêtements, la marque PYGMEES, qui avait des vêtements originaux et qui me plaisaient beaucoup. Oui mais voilà, c’était un peu cher pour moi à l’époque et je me disais que si je savais coudre je pourrais customiser des habits tout simples achetés dans le commerce. »

Quand sa grand-mère s’est séparée de sa machine à coudre et lui a proposé de la lui donner, Sandrine n’a pas hésité une seule seconde. Mais voilà, elle ne savait pas s’en servir. Elle a donc demandé à une charmante voisine de lui apprendre à dompter la bête pendant le congé maternité pour sa fille. « Elle m’a montré comment changer la canette, allumer la machine et appuyer sur la pédale pour que ça couse… Le problème c’est que je n’ai pas touché à la machine ensuite. Mon congé maternité a touché à sa fin et j’ai laissé la machine dans sa boite et l’envie de coudre dans un coin de ma tête. »

Au Noël 2015, n’ayant pas d’idée de cadeau, Sandrine a demandé du tissu en se disant qu’elle allait s’y mettre. Elle a eu un bon cadeau dans une petite mercerie. Eté 2016, elle s’est décidée à aller dans la boutique pour acheter le tissu et on lui a proposé un cours pour créer un sac style totebag. « L’occasion rêvée de se lancer ! J’y suis allée avec la machine de ma grand-mère. Paix à son âme, elle n’aura fait que la moitié du sac. Elle s’est mise à fumer et à sentir très fort dans la boutique, il a fallu la sortir illico sur le trottoir, une vraie infection dans la boutique ! J’ai quand même continué mon sac mais avec une machine du magasin. J’étais ravie, et j’ai acheté la même machine direct pour pouvoir me lancer. J’ai ensuite cousu plein de sacs de ce même modèle. Puis j’ai réalisé ma première ceinture OBI, ce que je voulais couvre en me mettant à coudre. C’était assez simple à faire et j’étais contente du résultat, ça habillait très bien mes tenues. « 


La couture de la polaire tellement simple pour débuter

Son premier vêtement a été une robe en polaire, réalisée sans patron en prenant les contours d’une de ses robes dans une couverture polaire qui ne servait pas chez elle. « J’ai pris un tee shirt trop petit de ma fille pour faire des appliqués, et c’était parti ! J’ai également cousu un béret et des mitaines pour aller avec, et pour compléter la tenue j’ai fait une bague et des boucles d’oreilles avec cette polaire et ce t-shirt. La couture de la polaire était relativement simple car je n’avais pas besoin de faire d’ourlets ! J’en ai cousu pour les copines et la famille en changeant la forme et en customisant. Et c’était parti, depuis 3 ans je n’arrête plus de coudre. »

Aujourd’hui Sandrine coud pour ses enfants, pour sa famille et ses amis mais aussi pour elle. Comme beaucoup de couturières elle ades idées plein la tête et pas assez de temps pour les réaliser. Comme beaucoup de couturière également, c’est une « tissus addict ». « Ma pièce de couture était un vrai débarras avec des tas de tissus partout, alors pour Noël mon mari m’a fabriqué mon atelier, un atelier digne de ce nom, avec beaucoup beaucoup beaucoup de rangements pour mes tissus. On dirait une vraie mercerie ! Ma résolution 2019 était de ne pas racheter de tissus. Bon j’en ai racheté quand même mais je vais vraiment faire un effort. »

Sur sa page FACEBOOK, Gnygnygny Créations,  elle publie ses créations. « Un jour, des amis m’ont dit que mes créations seraient d’avantage mises en valeur avec de jolies photos. Depuis, j’essaie toujours de belles photos. Quand c’est moi le modèle et que je ne peux donc pas les prendre, je harcèle mon mari ou mon fils pour qu’ils me mitraillent. Je suis un peu chiante je l’avoue et très difficile dans le choix des photos. Il en faut donc un paquet pour en trouver qui me plaisent. « 

Et pourquoi Gnygnygny Créations ? Et bien Gnygnygny c’est le surnom que lui avait donné un ami qui ne se rappelait jamais de son nom de jeune fille, BOUTIGNY. Sandrine a trouvé ce surnom rigolo et elle l’a gardé pour sa page et ses créations. Elle ajoute toujours sa petite touche perso sur ses créations parfois du passepoil, un appliqué, un changement d’encolure, des poches, …« J’aime beaucoup travailler le sweat et le jersey, surtout depuis l’acquisition de ma surjeteuse. C’est un vrai régal ! Je m’inspire beaucoup des pages couture Facebook, des magazines, des blogs de créatrices (DUFIL ETMON, j’adore !), des livres d’internet et des tutos en général. Je connais Creapassions car à mes débuts, j’ai beaucoup parcouru le blog de Valérie ROY, Parfum du ciel. Un de mes premiers livres a été son livre SAROUELS, suivi de la pochette de la robe de mariée puis le bustier. Franchement que je conseille, c’est une vraie mine d’or. »

Bonne découverte de Gnygnygny Créations !

La couture de Gnygnygny
Emmanuelle Prot 7 février, 2019
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