Incroyable cette news que je viens de découvrir. Un éditeur argentin Eterna Cadencia a lancé en mars dernier dans son pays un livre dont le texte disparaît au bout de 2 mois : « El libro que no puede esperar » ou « Le livre qui n’attend pas ».
Son truc ? Le livre, acheté dans un sac hermétique a une encre utilisée sensible à l’air et à la lumière et commence à s’évaporer dès la première ouverture du livre. Ainsi deux mois après sa première ouverture, les pages de l’ouvrage redeviennent blanches !
C’est évidemment une superbe idée marketing mais à l’heure du numérique, cet éditeur a voulu surtout marquer les esprits pour montrer qu’un livre est éphémère, qu’il faut l’acheter et surtout le lire pour que vive l’édition. Car derrière un livre il y a tout un monde qui oeuvre dans l’ombre.
Pour que vivent les livres, il faut des auteurs, des maisons d’édition et des lecteurs sans oublier des librairies, des bibliothèques qui doivent être des pièces vivantes avec des centaines de livres qui ensorcellent leurs lecteurs.
A bon entendeur !